Le sens du service

Samedi soir, on nous livre des bibliothèques (à 21h30...). Le boss s'excuse de nous déranger si tard, mais on sait qu'en fait il n'a pas le choix : les gros camions n'ont pas le droit de circuler en journée dans Delhi, à moins de payer une taxe importante. Les 4 hommes qui l'accompagnent nous déplacent les cartons de livres, alors qu'on n'a rien demandé, et se proposent même de les ranger dans les bibliothèques !!! Euhhhh... C'est très gentil, mais ce n'est pas la peine !

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Ce week-end, Pierre-Gaspard rechute dans une angine carabinée, avec grosse fièvre (qui l'avait déjà aplati pendant une bonne semaine il y a 15 jours). Ni une ni deux, lundi matin, je téléphone à 7h30 au pédiatre que j'ai vu la dernière fois et qui n'habite pas trop loin de chez nous, car je sais qu'après il passe sa journée en consultations dans un hôpital loin de chez moi. Et PG ne tient pas debout, du coup je veux éviter les attentes interminables sous la clim glaciale des salles d'attente. Il me dit de passer tout de suite chez lui (yeah !). Et après la consultation (10 euros, et c'est un très bon pédiatre), vu que notre voiture est déjà partie pour conduire Ed et les deux autres garçons à l'école et au bureau et qu'il n'y a pas l'ombre d'un rickshaw aux alentours (et que PG ne tient toujours pas debout), et bien il me colle dans sa voiture et demande à on chauffeur de nous raccompagner à la maison ! Sympa !

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Ce soir 19h15, plus de lait ! Qu'à cela ne tienne, notre cook Philomena téléphone au storeman qui se pointe 15 minutes plus tard, pieds nus et à bicyclette, avec 12 litres de lait sur son porte-bagage.